Sphygmomanomètre
Le sphygmomanomètre est un appareil conçu pour permettre de mesurer la pression artérielle. Des cabinets médicaux aux hôpitaux, en passant par le domicile, cet instrument médical pratique est la façon la plus courante de surveiller la santé cardio-vasculaire. Il est généralement composé de plusieurs parties : le brassard, le nanomètre ainsi qu’une poire gonflable.
Inventé au début du XXème siècle, son nom provient du grec ancien où “sphygmo” signifie pouls, “mano” pour la pression et “mètre” se réfère au fait de mesurer un élément. Son nom pourrait se traduire littéralement par “instrument de mesure du pouls”. Le sphygmomètre que nous connaissons aujourd’hui est la combinaison des travaux de 3 médecins : Samuel von Basch, Scipione Riva-Rocci et Nikolai Korotkoff qui, de part leurs contributions, en ont fait un accessoire incontournable du monde médical moderne
FAQ: tout savoir sur les sphygmomanomètres
Comment fonctionne un sphygmomanomètre ?
Pour mesurer la force exercée par le sang contre les parois des artères, la plupart des sphygmomanomètres s’utilisent de cette façon :
- Le brassard vient se placer autour du bras, au niveau du biceps. A l’intérieur de ce brassard, il y a une poche gonflable reliée à une poire de gonflage.
- En actionnant cette poire, on vient gonfler le brassard qui va bloquer temporairement arrêter l’afflux sanguin dans l’artère brachiale.
- C’est à ce moment-là que le manomètre relié au brassard peut indiquer la pression en millimètres de mercure (mmHg).
- Pendant le dégonflage, le praticien va surveiller le manomètre tout en écoutant les bruits de Korotkoff à l’aide d’un stéthoscope. Ces bruits sont générés par l’afflux sanguin lors du passage dans l’artère.
- Les valeurs systoliques et diastoliques sont alors enregistrées et exprimées en mmHg.
Comment interpréter les chiffres du tensiomètre ?
Si l’on prend l’exemple de 12/8 : le premier nombre 12, indique la pression maximale dans la phase de contraction du ventricule gauche du cœur, c’est la tension artérielle systolique. Le second, quant à lui, représente la pression résiduelle au moment de la phase de relâchement du cœur, c’est la tension artérielle diastolique.
